Oui disent les scientifiques* qui mettent en avant les réactions différentes des cerveaux masculins et féminins lors de traitements médicamenteux ou d’interventions chirurgicales. Ils soulignent, par exemple, que
·Les femmes utilisent davantage leurs deux hémisphères pour certaines fonctions comme le langage (il y a plusieurs centres de la parole chez la femme contre un seul chez l’homme).
·Certaines maladies touchent plus un sexe que l’autre (ex. la sclérose en plaques pour les femmes ou l’autisme pour les hommes).
·Si l’aspirine réduit le risque d’infarctus chez l’homme, il diminue chez la femme le risque d’accident vasculaire cérébral.
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Non, rétorquent les tenants de la différenciation par l’éducation qui s’inscrivent dans la ligne de Simone de Beauvoir qui disait : « On ne nait pas femme, on le devient. » Pour ces partisans, les différences s’expliquent par la transmission de génération en génération de comportements qui ont conduit à des attitudes différenciées.
Derrière ces débats (où les positions des uns n’expliquent pas toujours les observations des autres)se cachent des attitudes idéologiques concernant l’égalité et la discrimination. En effet, selon la manière de les interpréter, il est possible de discriminer ou non le sexe dit « faible ». L’écart des salaires, à poste équivalant dans les entreprises,ou le fameux « plafond de verre » qui empêche les femmes d’accéder aux postes à responsabilités en est l’illustration.
Le paradoxe est que, sous couvert d’égalitarisme, fort peu d’études sont réalisées en France sur les différences entre les sexes (à la différence des anglo-saxons).Il en ressort que les stéréotypes ont la vie dure et que l’analyse se fait toujours sur une base : y-a-t-il un meilleur cerveau qu’un autre ?

 

Les études anglo-saxonnes sur le sujet révèlent qu’il y a plutôt des cerveaux complémentaires. Une autre façon de voir qui se traduit par des modes d’approches différents de la non-discrimination.
Et la bonne nouvelle c’est qu’au-delà des complémentarités de sexe, nous pouvons chacun de nous, femme, homme, développer la dimension féminine et masculine en nous !
Et vous ! où placez-vous le curseur?

 

Là aussi la notion d’équilibre prend toute sa place.
Venez nous retrouver les 3 et 4 novembre pour en savoir plus.
Pour conclure, découvrez cette vidéo traitant le sujet avec humour: