Prenez une bonne résolution pour démarrer cette rentrée ! Choisissez de rire et de rire encore…
Avant de partir en vacances, vous avez peut-être eu mauvaise conscience de vous être dit : « je reporte cette tâche ou cette décision à mon retour » ?
Eh bien, lisez cet extrait d’un de mes livres, « La vérité cachée des entreprises », une revue de 25 études scientifiques autour de la vie en entreprise.
John Perry de l’Université de Stanford (USA) a construit la théorie de la procrastination structurée. Reporter une tâche urgente à demain n’est pas glorieux, dit-il, mais si vous vous attelez à une autre pour la fuir, vous aurez quand même été productif à la fin de la journée. C’est la « procrastination structurée », ou l’art de jongler entre tâches prioritaires (ranger son bureau, répondre à ses mails) et secondaires (consulter un site sur les Inuits, tailler ses crayons) pour atteindre un équilibre, sans être moins productif que si on s’était forcé à accomplir les tâches principales, en général pas si importantes que ça.
Quelques-uns de ses traits :
- Si vous êtes perfectionniste, faire quelque chose à la dernière minute vous donne la permission de faire juste ce qui est convenable (et qui suffit largement en général).
- Beaucoup de tâches disparaissent si vous leur en laissez la chance.
- La procrastination encourage la production d’idées créatives dans votre subconscient (à propos des tâches restant à faire).
- La procrastination est une superbe technique de survie face à l’inflation des emails.
- C’est en essayant d’échapper à une tâche qu’on abat la plus grande quantité de travail.
- Associez-vous avec un non-procrastinateur.
- …
Vous voyez que la procrastination, si honnie soit-elle, a quelque fois de bons côtés.
S’autoriser à n’être pas parfait, c’est aussi s’affirmer !
Bonne rentrée !